galerie laurent mueller

Facts and Fictions

La galerie laurent mueller est heureuse de présenter la seconde exposition personnelle de l’artiste anglais James Brooks.

On peut dire que l’on reconnait tout de suite la trace des interventions artistiques de James Brooks, ainsi que de quelques techniques récurrentes parmi les séries de dessins, d’impressions ou d’installation vidéo/audio exposées.

Mais en s’y penchant de plus près, certaines œuvres que l’on prendrait de prime abord pour des dessins s’apparentent d’avantage à des peintures, grâce aux successives couches géométriques de vernis transparent que Brooks a utilisé dans la série de dessins sur toile Invisible Cities - 2013.

L’exposition présentée à la galerie nous montre comment l’artiste appréhende les informations publiques, de différents statuts culturels, afin d’explorer la manipulation et la ré-contextualisation des propriétés inhérentes à ces sources. Ou, comment des données qui semblent factuelles peuvent nous amener à la fiction.

Dès lors, dans son installation 21 Nocturnes des titres du ‘Monde’ - 2013, montage audiovisuel et référence aux Nocturnes de Chopin, Brooks utilise un procédé mathématique pour produire des notes de piano correspondant aux lettres de titres du Monde. Puis une série d’impressions appelée Pillars of Hercules - 2013, où l’artiste partant des numéros de téléphones d’ambassades de l’Union Européenne retranscrit des conversations de téléphone fictifs. Il en résulte une succession de nombres dupliqués sur un format A4, faisant référence au système bureaucratique caractéristique de notre époque.

James Brooks, dans l’exposition personnelle Facts and Fictions, s’applique à intégrer les résonances politiques et sociales dans son travail aux apparences homogènes, tout en jouant avec la répétition et les références de l’histoire de l’art au sein-même des pièces.